Le laisser-faire, le libéralisme économique croule de manière cyclique sous le poids de ses contradictions. Il dégénère en guerres atroces ou en régime autoritaire. Cette description du fonctionnement de l'économie libérale au sortir du conflit le plus abominable qu'ait connu le vieux continent glace les sangs au moment où, après quarante années de laisser-faire, de dérégulation, de libéralisation des échanges et de désinvestissement de l'État dans l'économie, le contexte politique actuel s'apparente de plus en plus avec celui qui a vu naître la seconde guerre mondiale.
C'est que la dérégulation et le désinvestissement de l'État font naître les contradictions économiques de l'accumulation et de la concentration. La concentration mine les bases de la libre-entreprise et le laisser-faire, la dérégulation, accentue les effets de cycles, de crises spéculatives qui obèrent l'économie productive.
Le cycle se déroule toujours de la même façon, que ce soit pour la première guerre mondiale, pour la seconde ou pour les crises antérieures. Les thuriféraires du laisser-faire prônent la liberté d'entreprendre. Ils acquièrent peu à peu de l'importance puisqu'ils sont soutenus et financés par les capitalistes les plus riches. Leur point de vue s'impose progressivement et, avec lui, l'État se retire de l'économie, il cesse d'intervenir dans la répartition salariale ou dans l'encadrement de l'activité économique. Les contradictions économiques se font jour sous forme de crise économique laquelle se résout immanquablement par un retour de l'État, de la régulation et de l'intervention salariale au terme d'une période de famine, de faillites, de guerres ou de fascisme. Ce retour de l'autorité régulatrice a toujours été constaté depuis la plus haute antiquité mais il peut être brutal, féroce ou humaniste ; nous pouvons avoir le Front Populaire ou Hitler. En voyant les différentes option du retour de l'État et de la régulation, l'enjeu de la nature de la fin du laisser-faire économique est considérable.
La mécanique du cycle est tellement imparable qu'elle correspond en tous points au cycle actuel de libéralisation (depuis les années 1970) et de crise (depuis les années 2000), que la montée de formes nouvelles d'autoritarismes politiques s'accentue alors que les interventions se multiplient pour appeler au retour et de la régulation et de l'intervention politique.
C'est que la dérégulation et le désinvestissement de l'État font naître les contradictions économiques de l'accumulation et de la concentration. La concentration mine les bases de la libre-entreprise et le laisser-faire, la dérégulation, accentue les effets de cycles, de crises spéculatives qui obèrent l'économie productive.
Le cycle se déroule toujours de la même façon, que ce soit pour la première guerre mondiale, pour la seconde ou pour les crises antérieures. Les thuriféraires du laisser-faire prônent la liberté d'entreprendre. Ils acquièrent peu à peu de l'importance puisqu'ils sont soutenus et financés par les capitalistes les plus riches. Leur point de vue s'impose progressivement et, avec lui, l'État se retire de l'économie, il cesse d'intervenir dans la répartition salariale ou dans l'encadrement de l'activité économique. Les contradictions économiques se font jour sous forme de crise économique laquelle se résout immanquablement par un retour de l'État, de la régulation et de l'intervention salariale au terme d'une période de famine, de faillites, de guerres ou de fascisme. Ce retour de l'autorité régulatrice a toujours été constaté depuis la plus haute antiquité mais il peut être brutal, féroce ou humaniste ; nous pouvons avoir le Front Populaire ou Hitler. En voyant les différentes option du retour de l'État et de la régulation, l'enjeu de la nature de la fin du laisser-faire économique est considérable.
La mécanique du cycle est tellement imparable qu'elle correspond en tous points au cycle actuel de libéralisation (depuis les années 1970) et de crise (depuis les années 2000), que la montée de formes nouvelles d'autoritarismes politiques s'accentue alors que les interventions se multiplient pour appeler au retour et de la régulation et de l'intervention politique.