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Nous
avons fait le tour de quelques enjeux autour de la valeur économique.
La réalisation de la valeur ajoutée détermine le caractère
durable du système mais cette réalisation est directement liée à
la proportion de la valeur ajoutée dévolue aux salaires puisque la
rente n'est pas intégralement dépensée et accumule à l'infini.
Nous avons vu que la valeur ajoutée était toujours finalement créée
par les salaires et que l'accumulation de la propriété fonctionnait
comme un parasite par rapport au processus de création de valeur
économique salarial.
Il y
a quelque chose de concret, de réel derrière la production de
valeur économique. Il y a des travailleurs qui souffrent de
l'aiguillon de la nécessité, de la gène qui les force à brader
leur force de travail, il y a des chômeurs qui passent leur vie à
attendre une justification sociale abrutissante, il y a des rentiers,
des actionnaires, des patrons, poussés à extraire des travailleurs
le plus de bénéfices possible en dégradant leurs conditions de
travail ou en diminuant leurs salaires. Il y a une violence sociale,
il y a des existences perdues. C'est cet aspect concret de la
violence de la valeur économique qui nous pousse à en réfléchir
les modalités, la substance.
Proposition
34
L'abstraction
de la valeur économique se traduit dans des existences humaines
concrètes.
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Nous
allons réfléchir maintenant à l'aspect concret de la production
économique. Nous quittons progressivement le monde de la valeur
économique pour entrer dans celui de la valeur d'usage.