Watzlawick définit les changements 1et 21 :
Les changements 1 font perdurer un système. Ils sont des tentatives d'adaptation fonctionnelle à une inadaptation systémique. Les changements 2 recadrent et modifient le système au lieu de s'en adapter les éléments.
La négativité – que ce soit sous forme de contradictions ou de paradoxes – permet les changements 2 dans la mesure où elle atteste la nature dysfonctionnelle du système mais elle peut s'évacuer en changement 1 sous la pression d'une inertie, de subparadoxes, de blocages. La négativité dynamique et la notion de changement 2 partagent une commune ouverture vers une perspective de changement de cadre.
a) le changement 2 modifie ce qui apparaît du changement 1 comme étant une solution, parce que, vue dans la perspective du changement 2, cette « solution » se révèle la clé de voûte du problème qu'on tente de résoudre.
b) alors que le changement 1 semble toujours reposer sur le bon sens (par exemple sur une recette du genre 'plus de la même chose') le changement 2 paraît bizarre, inattendu, contraire au bon sens (…)
c) ces techniques s'occupent des effets non des causes supposées, par conséquent, la question capitale est quoi, et non pourquoi
d) [le changement 2] place la situation dans un nouveau cadre.
Les changements 1 font perdurer un système. Ils sont des tentatives d'adaptation fonctionnelle à une inadaptation systémique. Les changements 2 recadrent et modifient le système au lieu de s'en adapter les éléments.
La négativité – que ce soit sous forme de contradictions ou de paradoxes – permet les changements 2 dans la mesure où elle atteste la nature dysfonctionnelle du système mais elle peut s'évacuer en changement 1 sous la pression d'une inertie, de subparadoxes, de blocages. La négativité dynamique et la notion de changement 2 partagent une commune ouverture vers une perspective de changement de cadre.
1Watzlawick,
J Weakland et R Fish, Changements : paradoxes et
psychothérapie, Le Seuil, 1975, collection Points, 1981.